Marche afghane
En quoi consiste la marche afghane ?
La marche afghane est basée sur la synchronisation des pas et de la respiration. Elle s'adapte à vos besoins par l'application de rythmes particuliers alliés à une posture de marche spécifique.
Le choix des rythmes permet de s'adapter à la topographie du terrain, à la distance à parcourir, à vos capacités physiques et respiratoires et également à vos attentes personnelles, qu‘elles soient relaxantes, méditatives, redynamisantes, de l'ordre de l'endurance ou de la performance.
Outre ses multiples bienfaits physiques et mentaux, la marche afghane est indéniablement un superbe outil pour vous ramener à l'essentiel, vivre au présent en contact avec la nature, vous ancrer, éclaircir votre regard, vous donner envie de tracer votre propre chemin en étant authentiquement VOUS-MÊME.
Il est rassurant de penser que, dans ce monde agité, il est possible d'accéder à un espace que vous créez rien que pour vous par le simple fait de marcher en contrôlant sa respiration, un espace de liberté où vous pourrez stopper vos ruminations mentales et accéder à la plénitude.
Les débuts de la marche afghane
C’est Edouard G. Stiegler, grand marcheur français, adepte de la respiration rythmique, qui a révélé cette discipline. Parti en Afghanistan au début des années 80 pour réaliser une mission économique sous l'égide de l'ONU, il est captivé par les nomades caravaniers, les Maldars, qui transportaient des marchandises sur de très longues distances, cheminant sur les pistes arides et rocailleuses, marchant à pas réguliers et rapides. Fasciné par leur endurance, c’est à partir de ses propres observations, notamment le rythme de formation de vapeur d'eau lors de leurs expirations en hiver et en s'inspirant des doctrines et travaux du Docteur Hanish sur l'art de la respiration, qu’Edouard G. Stiegler comprit que le secret de ces caravaniers résidait dans la synchronisation des pas et du souffle. Il expérimenta alors différents rythmes respiratoires associés à la marche, en Afghanistan et ailleurs, ainsi que sur différentes topographies et altitudes. Convaincu que nulle autre discipline ne pouvait procurer autant de suroxygénation naturelle et de vitalisation, il élabora une technique de marche qu'il baptisa "marche afghane".